الاثنين، 3 مارس 2008

El-alia


El-alia

Le site punique se trouve à 5 km au sud de MAHDIA: il est attesté par une nécropole qui s'étend sur des collines, le long du littoral: aux caveaux puniques s'ajoute un ensemble mégalithique de tradition autochtone; cette vaste nécropole s'étale sur environ 3 km, formant des îlots espacés. Le mérite de la découverte revint à D.Novak qui publia le résultat de ses travaux en 1898.soixante quatre tombes ont fait l'objet d'une fouille régulière, dont quelques unes, à peine la moitié, ont échappé à la destruction.


Les tombes à puis étaient signalisées, soit par une ou deux ceintures de pierres établies autour de l'orifice, soit par des stèles dont on ignore l'emplacement: elles ont, de surcroit, disparu; d'après les rapports publiés par les inventeurs, il s'agit de quatre stèles; l'une présente un personnage de sexe masculin tenant les bras baissés; il occupe le fond d(une niche; sur une autre stèle on à l'image d'une femme, vêtue d'une t'énuque ; elle tient les bras le long du corps. Pour la troisième et la quatrième stèle, la description est trop sommaire : P.Gauckler parla « d'une figure symbolique divine « entre un caducée à droite et une hache à gauche ou une haste verticale.

L'accès au fond du puits se faisait par un escalier établi contre l'une de ses parois. L'ouverture de la chambre funéraire est souvent décalée; on a révélé le cas d'une tombe dont le puits desservait trois chambres. Ces espaces qui abritaient les morts et leur mobilier pouvaient avoir des formes et des dimensions variables. Etant enfouies, les chambres nécessitaient la taille d'une marche pour en faciliter l'accès. Entre autre aménagements, elles sont pourvues de banquettes et de niches, on ya, d'autre part, signalé les traces d'une décoration peinte à l'ocre: empreintes d'une main enduit de vermillon, cercle crucifère muni d'une queue, un animal, sans doute un éléphant, des motifs végétaux, etc....

Les sépultures dolméniques sont au nombre de quatre vingt treize : constructions sèches faites de ceux ou de quatre assises, la couverture étant réalisée à l'aide de grosses dalles d'enverrons 3 m2 de superficie et de 30 cm d'épaisseur. Par dessus la chambre construite, on disposait un tertre fait de terre et de gravier dont la hauteur pouvait osciller entre 1 et 6m, alors que le diamètre de l'enceinte externe variait de 12 à 30 m.

Les fouilles ont signalé trois modes de sépulture: l'inhumation, l'incinération et le décharnement. Pour l'inhumation qui semble avoir été plus fréquente, le mort était placé en décubitus dorsal allongé ou en décubitus latéral contracté, soit sur banquette, ou bien dans un sarcophage.

L'usage du rouge funéraire et de l'offrande alimentaire a été relevé. Quant au mobilier mis en place à coté du mort, il se compose essentiellement de poterie, vases tournés ou modelés; si, pour la plupart, il s'agit d'une production locale, la céramique importée n'est pas absente, notamment des lampes à aileron et à pied .les rapports de fouilles ne signalent ni bijoux, ni monnaies, ni figurines de terre cuite. Fut-ce un choix ou un reflet du caractère rural de l'agglomération?

Pour la chronologie, les tombes fouillées se situeraient entre les III e et II e siècles avant J.C. Mais dans l'état actuel de dossier, les débuts de l'agglomération ne peuvent être datés d'une façon précise . En revanche, les tombes d'el-alia offrent le cas d'un centre libyque irrigué par une culture de tradition phénicienne. C'est un très bel exemple de rencontre et d'interférence ethnoculturelles.

Nédji djelloul

L'homme et la mer page:46-47-48


Les principaux monuments

Les principaux monuments

1- djamaa al-barani

Le plan irrégulier de ce masdjid-zawiya atteste qu'il fut remanié à plusieurs reprises, dans une zone ou le tissu urbain était déjà constitué dés le XIIIème siècle, l'oratoire, dont la fondation première remonte à l'époque ziride, est constitué d'une salle de prières (de 9,5m/8m) divisée en trois allées perpendiculaires au mur de la qibla et deux autres parallèles à ce mur.

Sidi Tahar (grande mosquée)

Sidi Tahar, fondation de l'époque hafside, est un complexe constitué de : la grande mosquée, une Zawiya, un mausolée(sidi Tahar), une petite nécropole, une bibliothèque, une midha et un kuttab.la grande mosquée, fortement remaniée à l'époque ottomane, est constituée d'une salle de prières et d'une cour entourée de portiques.

Sidi al-Mahdjoub

L'oratoire Zawiya, fondé au temps d'al-Mahdjoub I (m.859H/1454) était constitué d'une salle de prières de trois allées perpendiculaires au mur de la qibla et quatre parallèles à ce mur. Deux autres nefs et trois travées furent ajoutées par son petits fils al-Mahdjoub II. Le minaret date, quant à lui, de 1183H/1769, comme l'atteste l'inscription cursive accolée au linteau de la porte d'entrée. Le mausolée d'al-Mahdjoub I, fut également remanié à l'époque ottomane; l'inscription qui remonte son tombeau est la plus ancienne de Ksour essef. Elle est gravée sur une plaque rectangulaire (en marbre bleu de 62/36/6 cm de 15lignes), d'écriture cursive maghrébine(en relief des lettres 5 cm).

بسم الله الرحمان الرحيم

سيدنا محمد مولانا و أله و سلم تسليما

كل نفس ذائقة الموت وإنما

توفون أجوركم يوم القيامة

فمن زحزح عن النار و أدخل

الجنة فقد حاز و ما الحياة

الدنيا إلا متاع الغرور هذا

قبر الشيخ الصالح الزاهد الورع

المرحوم أبو الحسن علي بن الشيخ الصالح المرحوم الفضل

أبو القاسم المز وغي شهر المحجوب

رحمه الله و نفع به ليلة الخميس من

سبع جمادي الثاني عام تسعة و خمسين

و ثمان مائة (1454)غفر الله العظيم لكل

بنيه و لأقاربه و لجميع المسلمين.

A côté de cette inscription, on trouve un second texte épigraphique gravé sur une plaque remployée (de 60/44/16 cm, 9 lignes, écriture cursive).

بسم الله الرحمان الرحيم قل هو نبأ عظيم

أنتم عنهم معرضون هذا قبر الشيخ الصالح

المعتق الفقيه العالم أبو الفضل

أبو القاسم بن الشيخ الصالح العرف آلمنا(..........)

القدس المرحوم أـبو عبد الله محمد ابن الشيخ الصالح

الأغر العالم القطب المقدس المرحوم أبو الحسن علي

شهر المحجوب توفي ليلة الثلثة التاسع عشر من شهر شوال من

عام ثلاثة و سبعين و ثمان مائة (1467) و هو يشهد أن لا اله إلا الله و أن محمدا رسول الله –محمد.

Le même mausolée contient la tombe de l'un des petits- fils d'al-mahdjoub II, Abu Abdallâh (m.45/43/2 cm)de douze lignes.

بسم الله الرحمان الرحيم صلى الله على سيدنا محمد

قل هو نبؤ عظيم أتتم عنه معرضون

هذا قبر الشيخ الولي الصالح المرحوم أبي عبد

الله محمد بن الشيخ الصالح أبي القاسم بن الشيخ الصالح

أبي قيس علي عرف السمين بن الشيخ الصالح

أبي محمد (ال..........)بن (الشيخ الصالح الولي )

محمد....المقدس أبي ال (حسن)

علي بن أبي القاسم الطاهر بن المحجوب بن الطاهر المز وغي

توفي ليلة الاثنين أوائل رجب المحرم الأعظم

عام سبع و عشرين من الألف (لا أله إلا الله)(1617)

Nédji djelloul

L'homme et la mer page:155-156

الأحد، 2 مارس 2008

XVII- Ksour essef

XVII- Ksour essef

Malgré l'importance des ruines romaine qui gisent encore aux environs de la localité ( thermes, fours....., dans les régions d'almaklouba, faskiyat Naji, Hinchir al-Zarraa), ksour essef , située à cinq km à l'ouest de Salakta, n'est attestée d'une façon certaine qu'à l'époque hafside. Elle ne peut pas aussi correspondre à hadjy, q'al-tidjani place entre Sfax et Mahdia, l'étape du voyageur tunisois nous paraît en effet très courte (12 km au sud de la « capitale »fâtimide.

L'appellation est énigmatique; d'après M.hassen elle serait d'origine berbère et signifiait localité (ksour) située au bord d'une rivière, ou encore un village édifié en briques crues. D'après la tradition orale, le site était occupé par l'ensemble de châteaux romains, en ruine, servent de refuge aux éperviers (sâf), qui furent repeuplés au XIème siècle par des membres de l'armée ziride battue par les nomades hilaliens à Haydaran. Cette légende renferme à notre avis un noyau de vérité ; un texte de Kûtab al-surûr atteste en effet que l'aristocratie mahdoise s'adonnait à la chasse à l'épervier dans la région de Salakta et ses environs. Nous savons par d'autres sources que les Ksar du cap-bon furent parfois utilisés à cette fin à l'époque aghlabide. Ainsi, les châteaux fortifiés de Ksour essef seraient à l'origine un ribat aghlabide, transformé en station de chasse à l'époque fatimide. L'insécurité occasionnée par les incursions nomades incita une partie de la population de Salakta à se réfugier prés de ces châteaux fortifiés, ce qui entraina la naissance d'un village vers le XIème – XIIIème siècle. Ce village était en outre une foire fréquentée par les paysans des environs, ce qui incita le sûfi Taher al-Mzughi à venir s'y installer au début de l'époque hafside.

Taher al-Mzughi (m.647H/1249), issu de la tribu berbère de Mzugha, serait le disciple du grand sufi maghrébin Abu Midyan (m.594H/1198). La tradition orale indique qu'il s'installa dans la mosquée Djamaa al-Barrani, fondée en 1185(ou il sera par la suite enterrée), située à la lisière du village. L'emplacement de cet édifice atteste que les limites de la localité, de superficie très réduites, ne dépassaient guère la « rivière » et les rues (A.Boukhris et Ibn Khaldoun). Mais il fort probable aussi qu'on soit en présence d'un urbanisme »éclate » formé de plusieurs Ksar, à l'instar de celui de ribats primitifs. L'abandon définitif de Salakta et d'al Alia au XIIIème siècle, au profit de ksour essef, ainsi que la venue de sufi et ses compagnons, entrainèrent l'extension du Ksar primitif. A la mort de Tahar al Mzughi, il s'articulait autour de la rue fathat hached. Djamaa al-barani et la koubba de sedi Massoud (datant du début de l'ère hafside) se trouvaient désormais au centre de la localité. La grande mosquée, édifiée au XIIIème siècle, au milieu d'une place (rahba), hérita les fonctions d'Al-djamaa al-barrani, selon la tradition orale, la sépulture de sidi Tahar y fut transférée à cette époque. La localité fut doté, en outre, vers le XIVème siècle, d'une enceinte, percée, à l'instar de celle de beaucoup de villes -ribats(Hergla) d'une seul porte: Bâb al-kasr.elle était précédé d'une place rectangulaire, servent de marché, et donnait sur la route de Mahdia.

Durant le XVème et les XVIème siècles, Ksour essef devint un des plus grand centres maraboutiques de l'Ifriqiya. Tout d'abord avec le sufi Abu al-Hassan Ali b.Abi al-Kassem al-Mzughi, plus connu sous le nom de Ali al-mahjoub II (m.957/1550). L'onomastique atteste que la zawiya fondée par le premier était fréquentée par de ascètes venant Maghreb et de l'Andalousie. C'est dans ce nouveau pôle qu'Ahmed ibn Makhloof al-shebbi (m.887H/1482), fondateur de la puissante confrérie des shabbiya, reçut sa formation. Outre son rôle religieux, la zawiya servait des relais aux voyageurs et offrait des repas aux nécessiteux. Ses biens englobaient une grande partie de terres de la région; elle disposait, en outre, de domaines haboussées à lamta, Gafsa et à al-Huawariya au cap-bon.

L'apparition d'une nouvelle porte: Bâb-al-zawiya, atteste que deuxième extension de la localité vers le sud aux XVème -XVIème siècles, l'emplacement de ces ouvertures, ainsi que la cadastre de 1857, confirment que son urbanisme ne connaîtra plus de changement durant l'époque ottomane, malgré son appartenance au « clan » privilégié des Husaynia le grand nombre de murabitun qui l'habitent. Au milieu du XIXème siècle, Ksour essef, dont l'enceinte avait depuis longtemps disparu, comptait une grande mosquée, doté d'un minaret, onze oratoires, une madrassa, un hammam, un souk, une rahba, quarante quatre huileries, quatre moulins dotés de fours (boulangeries) et quatre cents maisons.

Extrait = l'homme et la mer

De néji djelloul

فرقة المسرح العربي الكبير بقصور الساف


فرقة المسرح العربي الكبير بقصور الساف

في عرض مسرحي

ضحكة وافية

يدير هذه الفرقة السيد مخطار مبروك

المناخ العام =

الحضور الجماهيري كان مكثفا و هذا ليس غريبا على جمهور هذه البلدة فهو عريق في تذوقه للأعمال المسرحية , لقد تأسست فيها الفرقة المسرحية بقصور الساف منذ زمن بعيد يعو د الى أربيعينات من القرن السابق و لها العديد من الانجازات و ح

للفرقة المسرحية " المغرب الكبير بقصور الساف "عنوانها = صدت العديد الجوائز من مهرجنات وطنيية و دولية, طوال هذه الفترة الزمنية تأسس فيها جمهورا يعشق المسرح و يواكب تظاهراته .

سهرة الليلة لم يغب كعادته على التشجيع والمتابعة , يقول البعض أن هذا الجمهور ليس جمهورا مسرحيا فهو مجّرد جمهور فرجوي , حتّى و ان كان هذا الانطباع صحيحا , فهو هكذا يكون في البداية ثّم يتدرج ليصبح جمهورا مسرحيا .

لكن هيهات . مسرحية هذه الليلة حّتى الجمهور الفرجوي غادر القاعة غاضبا منذ الدقائق الأولى من بداية العرض .

الاخراج=

أشرف على الاخراج السيد مخطار مبروك معروف بأعماله الجدية في المسرح و ذات قيمة فنية و المعروف عن هذه الشخصية أنه صاحب دعابة وفي ذات الوقت لا يهمل الجانب الفني للعمل الدرامي لكن هذه المّرة خاب مسعاه و السبب الرئيس هو الضعف الفادح في بنية النص للعملية الاخراجية , حاول قدر المستطاع اخراجه من المباشراتية و اعطائه مسحة فنية ذات طابع ترميزي تأويلي لكن فداحة النص في السخف و الردائة جعل هذا يكاد مسحيلا.

رغم هذا فالمخرج أبدع في تصميم مشهد المقبرة و قدم لنا لوحة في غاية الروعة و الجمال تتناغم فيها المؤثرات الصوتية مع الحركات الجسدية في انسياب خطف لّب المشاهد لكن هذا لا يكفي في ظّل نص يفتقر الى أبسط قواعد الحبكة الدرامية هي " الحكاية " نص لا بداية له و لا نهاية.

المآخذ=

أستهلت المسرحية بمشهد لشخص ينام على طاولة و ضعت وسط خشبة المسرح , هذه الشخصية حارس ليلي باحدى الادارات و جميع أحداث المسرحية انطلقت من أحلام هذا الحارس الذي راح يجمع لنا الأحداث و يختزلها في أعماله الحلمية و سرد لنا العديد من المشاكل الادارية الى أن استيقض على صياح احدى الموظفين يعلمه أنه تأخر على موعد فتح الادارة و تنتهي المسرحية .

أعود الى نقطة البداية , ترك المخرج متسعا من الوقت جعل فيه المتقبل يشعر بالملل و الضجر مما دفع بالبعض من الجماهير الى الشويش .

لكن باختصار يلمس المتفرج أن هناك اجتهاد في العملية الاخراجية .

الجمهور =

الظاهرة الملفتة للانتباه ان الجمهور لا يزال ينتابه موجة من التماهي مع الممثل أو بالأحرى بالعملية التمثيلية فيجعل منها مخاطبا لذاته يتحاور معها بشكل مباشر و الطريف في الأمرأنه لا يترك حركة ولا طرادة الا و له مواقف ارتجاعية تجاهها .

و تبدأ هذه الظاهرة في التقلص تدريجيا الى أن تختفي اذا نجحت المسرحية في استقطاب المتقبل منذ الوهلة الأولى .

الممثل =

الملفت للانتباه أن الثلاث ممثلين العاملين فى هذه المسرحية يتمتعون بطاقة ابداعية في غاية الروعة , لكن من المؤسف لم يتم استغلالها على الوجه الأكمل , أعود و أقول أن النص أعاق جميع الأعمال ليس الاخراجية فقط بل حّتى قدرات الممثل أصبحت شبه نمطية و مقولبة.

شكرا للسيد مخطار مبروك على هذا العمل و نرجوا منه أن يتفادى النصوص الهابطة .

المسرح في قصور الساف لا يزال له جمهوره و محبيه.

Kouldoun zarraa

الجمعة، 29 فبراير 2008


Sallakta

la fondation de Sallakta'antique Sullectum, ou Sullecthum), située à 12 km au sud de Mahdia, est dûe aux naviguateurs phéniciens. L'importance de la ville à l'époque romaine est illustrée par les vestiges des centuriations, ainsi que les thermes et les demeures mis au jour de son sol. Mais la cité antique semble avoir été surtout célébre par les activités liées à la mer. Son port (situé dans la zone du musée actuel) était doté d'un phare qui inspira l'architecte de la mosqué de Kairouan, surtout que la pierre de taille à l'aide de laquelle fut édifié ce sanctuaire provonait de Sallakta. Les mosaiques mises au jour dans les demeurs privées ' à l'instar du lion de leontis) attestent, en outre, que les proprétaires étaient liés au commercce maritime . Principal débouché maritime de Thydrus, le port de Sullektum était surtout spécialisé dans l'exportation de l'huile et du vin vers Ostie et l'orient . La localité voisine de Wad Badja s'appellait au moyen âge Hàdjat-alzayt (grenier de l'huile) et les géogrphes arabes ont vanté la qualité de l'huile de la region. Une tombe tardive de la nécropole chrétien ( Véme si&cle ap JC) porte le nom d'un syrien originaire d'Apamée, attestant ainsi la survivance des relations avec l'orient à la fin de l'antiquité, malgré la decadence des autres ports de la region. Sullektum était aussi à l'époque romaine un grand centre de pêche , comme l'attestent les immenses cuves de salaison, liées à l'indrustrie du garum, mise au jour de la citadelle .


Al'époque byzantin, la ville semble avoir eu surtout une fonction militaire; l'emplacement de la citadelle atteste que dimensions étaient réduites et que les quartier du port fut abandonné. Le village fortifié musulmun (Kasr Sallakta) qui lui succéda était surtout un centre de ribat. Le port, tel qu'il fut décrit par Tissot était formé d'un bassin protégé par deux pôles. Il fut exploté par les arabes jusqu'au XIIéme siécle, et servit d'escale aux caboteurs se randant de mahdia vers Alexandrie. Mais de l'poque Ziride le village semble avoir été réduit au rôle d'une villégiature pour les riches de Mahdia( puis ceux de Ksour essef), pour être totalement abandoné au XIIIémé siécle.

Extrait du livre = Néji Djelloul

L'homme et la mer

cahiers du C.E.RE.S

série géografiques N° 21

Tunis 1999 page: 150-151

الخميس، 28 فبراير 2008

Evolution de la population au XIX

Ksour essef

107296 était le nombre de pieds d'oliviers en 1838

  1. Vers le melieu de XIXémé siécle, son teritoire est limité comme suit :

    - Au sud , à 3 milles de distance, on trouve d'une part Hanchir al-Hawartha et d'autre, Hanchir Oum al-ch.

    -au sud -est, on trouve son port qui s'appelle Salakta.

    - à l'est, à 2 milles de distance, on trouve la mer,

    - au nord, à 3 milles et demi de distance on trouve al-hajeb<<>>.ce lieu était la limite entre mahdia et al-jem,

    - et à l'ouest, à 4 milles et 1/3 de distance, on trouve Henchir Bou chîcheb.

    Était des parties de hanchir ksour essef.

    Les groupes éthniques de sa population en 1860.

Nom du groupe

Nombre des mâles

%

Nom du chaykh

A-mahâjba(333)


31,27

Hadj Khalifa ben Mohamedben hâj ahmed

At-twâhria

290

12,79

Al-baldia

615

27,12

Les gens des villes

Les gens des tribus

al-maâtiques(les esclaves

les juifs

653

20,00

Ahmed b.tâhar Fadîla


Mohamed ibn al-bahri Bayyoudd b.tâher Fdîla.

4,38

3,26

28

1,24


2295 mâles




Evolution de la population

Vers le milieu du XIXéme siécle

En 1884

En 1956

En 1976

Personnes imposées

Maisons

population

maisons

population

Population

Logements

931

400

4344

612

13334

14750

2793


MOHAMED SALAH SAYADI

MONASTIR

Essai d'histoire sociale du XIX siécle

Tunis 1979 p:305-306




الأربعاء، 27 فبراير 2008

Salakta

Salakta

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.


Salakta

Administration
Pays Tunisie Tunisie
Gouvernorat Mahdia
Délégation(s) Ksour Essef
Maire
Code postal
[http:// Municipalité de Salakta]
Démographie
Population 3 477 hab. (2004[1])
Densité hab./km2
Gentilé
Géographie
Altitude m.
Superficie ha = km2
Latitude
Longitude
35° 24′ Nord
11° 03′ Est
/ 35.40, 11.05
Localisation de Salakta
Carte de localisation de Salakta

Salakta est un village du Sahel tunisien situé à 5 kilomètres de Ksour Essef. Son nom est dérivé du latin Sullecthum (lieu béni) en raison de la beauté de sa plage.

Rattaché à la délégation de Ksour Essef dans le gouvernorat de Mahdia, il a une population de 3 477 habitants.

Le port de pêche a été successivement occupé par les Phéniciens, les Byzantins, les Romains puis les Arabes.

Salakta est l'un des sites historiques les plus anciens du pays. Il comporte un petit musée aménagé dans l’enceinte du site antique[2]. Toutefois, la majorité de ce dernier se trouve sous la mer. C'est à Salakta que l'une des principales mosaïques du Musée national du Bardo est découverte.

Le village était un lieu privilégié pour les Byzantins qui l'utilisaient comme point stratégique pour leurs conquêtes. À l'époque romaine, Salakta était un important port commercial. Durant la Seconde Guerre mondiale, les Français y implantaient une base militaire alors que les Allemands y créaient une base de défense.

Références [modifier]

Portail de la Tunisie
http://fr.wikipedia.org/wiki/Salakta

ksour essef


Ksour Essef


Ksour Essaf

Administration
Pays Tunisie Tunisie
Gouvernorat Mahdia
Délégation(s) Ksour Essef
Maire
Code postal 5180
[http:// Municipalité de Ksour Essaf]
Démographie
Population 26 219 hab. (2004[1])
Densité hab./km2
Gentilé
Géographie
Altitude m.
Superficie ha = km2
Latitude
Longitude
35° 26′ Nord
10° 59′ Est
/ 35.43, 10.98
Localisation de Ksour Essaf
Carte de localisation de Ksour Essaf

Ksour Essef ou Ksour Essaf est une ville tunisienne située sur la côte du Sahel (211 kilomètres de Tunis). Le nom de la ville signifie « châteaux des faucons » en raison de la tradition locale de la chasse au faucon que l'on retrouve dans plusieurs villes comme Mahdia qui est située à 12 kilomètres de Ksour Essef.

Rattachée administrativement au gouvernorat de Mahdia, elle constitue une municipalité de 26 219 habitants dont 22 742 pour la ville elle-même.

La date de la création de la ville coïncide avec l'arrivée des Hilaliens en 1050. Même si une partie de la population est d'origine berbère, la majorité est composée d'Arabes.

Ksour Essef se divise en plusieurs quartiers comme El Baabouss, El Tafalla, Bab El Ksar ou la cité Mallaji. Elle possède plusieurs plages dont celle proche du village de Salakta.

L'économie de la ville est basée surtout sur l'agriculture, la pêche, le commerce et l'émigration. En effet, les migrants participent directement à son essor économique en y investissant (construction de maisons et installation de commerces et d'industries). Par ailleurs, un marché s'y tient tous les vendredis au centre-ville. D'autre part, dans cette région du Sahel, une partie de la population vit encore au milieu des oliviers et bénéficient depuis plusieurs années d'électricité et d'eau comme dans le zensfine, groupement de maisons familiales qui cultivent des oliviers depuis plusieurs générations.

Ksour Essef est la ville natale du poète tunisien Youssef Rzouga.

Références [modifier]